La rentrée s’accompagne souvent d’une excitation, de nouveaux projets mais aussi d’appréhension, de stress, d’une nouvelle organisation.
On retrouve des parents heureux que l’école reprenne et des parents anxieux, à l’idée de laisser leur tout petit dans une nouvelle structure, chez la nounou ou encore passer en petite section.
Tout un lot de perturbations qui peut chambouler le sommeil.
Ha les Vacances c’était quand même bien…
Pendant les Vacances le rythme était plus « cool » les horaires de repas, des siestes, de lever et de coucher étaient décalés.
Et la rentrée arrive parfois, un peu dans le déni de rester en vacances, profiter.
Et voilà que le combat d’une nouvelle organisation prend le dessus.
« On a toujours le choix mais… »
La rentrée des écoles obligatoires et puis celle des nounous et des crèches est un tout autre défi. Cela est un choix, ou un mode de garde choisi à contre cœur car il faut retourner travailler. Et ce choix peut-être culpabilisant car on aimerait rester avec nos tout petits pour ne pas laisser passer une miette de chacun de leur exploit.
Et merci la nouvelle aire des réseaux sociaux renforçant ce sentiment de culpabilité. (Oui parce que bien souvent le positif est mis en avant mais le négatif…)
Toutes ces nouveautés, peuvent être accompagnées par des émotions positives et négatives.
S’adapter/se familiariser à cette nouveauté
Alors parlons de cette fameuse période d’adaptation/familiarisation pour bébé mais pas que, les parents aussi ont besoin de cette période pour apprendre à connaître, se sentir rassurer de l’environnement dans lequel leur enfant va évoluer. Le mode de garde est vraiment une triangulation (pros,parents,enfant) ou chacun doit s’apprivoiser, s’observer et se faire confiance.
Le changement perturbateur des nuits « paisibles »
Et c’est souvent toutes ces nouveautés qui viennent semer des petites embûches dans un sommeil qui pouvait être paisible auparavant. L’angoisse, les séparations, le manque de temps passer avec papa, maman, le surplus de fatigue de la journée peuvent avoir un impact.
Les siestes trop « courtes » ou trop « longues" peuvent entraver le sommeil de bébé.
Le mode de garde est parfois une sur-stimulation pour les enfants et quand bébé retrouve ses parents il a un besoin d’évacuer tout ce qui a été vécu durant sa journée.
Parce que nos enfants ont un pouvoir exemplaire à prendre sur eux mais ils sont si petits pour endosser ce rôle, ces larmes vite séchées, ces sanglots retenus, qu’il est important d’essayer de faire verbaliser nos enfants.
C’est une épreuve, un passage qui peut durer de quelques jours à quelques semaines le temps que cette nouvelle organisation se mette en place.
Souvent, il faut prendre le temps de réinstaurer, moduler les rituels, verbaliser, écouter, accueillir les émotions qui ne sont pas toujours faciles à exprimer, recevoir.
Notamment en tant que parents, nous avons notre propre fatigue, nos propres émotions qui divaguent et notre journée dans les pattes.
Dans ces moments là, ne pas rester seul, se faire aider, accompagner pour mettre en place des routines et rituels qui peuvent être impactés par toute cette nouvelle organisation.
Wendy Gondré
Educatrice de jeunes enfants
Somnopédagogue de l’enfance de 0 à 12 ans
Atelier Massage/Yoga du bébé à l’enfant
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